Bahá’ís de Centrafrique
La foi bahá’íe
Pour les bahá’ís, la terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens. Ils croient aussi que l’homme est noble et doté de qualités pour servir l’humanité, ce qui transformera totalement la vie de la planète, aboutissant à l’établissement d’une civilisation mondiale prospère sur les plans matériel et spirituel.
Bahá’u’lláh, messager de Dieu et fondateur de la foi bahá’íe, est un Persan du 19ème siècle. Ses enseignements, adaptés à notre époque, sont les remèdes aux problèmes du monde contemporain et ils permettront de construire une nouvelle civilisation. Bahá’u’lláh dit:
« L’omniscient Médecin tient sous son doigt le pouls de l’humanité. Il diagnostique la maladie et, en son infaillible sagesse, il prescrit le remède. Tout âge a son problème propre, toute âme son aspiration particulière. Le remède qui convient aux afflictions du présent jour ne saurait être celui que réclameront les maux d’un âge ultérieur. Enquérez-vous soigneusement des besoins de l’âge où vous vivez et que toutes vos délibérations portent sur ce que cet âge requiert. »
Shoghi Effendi, arrière-petit-fils de Bahá’u’lláh, résume les principes auxquels croient les bahá’ís, principes qui constituent la base de leur action, en disant :
« La foi bahá’íe affirme l’unité de Dieu ; reconnaît l’unité de ses prophètes ; enseigne le principe de l’unité et de l’intégrité de toute la race humaine. Elle proclame que l’unification de l’humanité est nécessaire et inéluctable ; elle prétend que cette unification s’approche graduellement et affirme que rien moins que l’esprit transformateur de Dieu, agissant en ce jour à travers son interprète choisi, ne peut finalement réussir à produire cette mutation.
La foi bahá’íe enjoint à ses adeptes la tâche essentielle d’une recherche sans entraves de la vérité et condamne toutes formes de préjugé et de superstition.
Elle déclare que le but de la religion est de promouvoir l’amitié et la concorde, et proclame l’harmonie essentielle de la science avec la religion. Elle reconnaît ceci comme principal facteur de la pacification et du progrès régulier de la société humaine.
Elle affirme sans équivoque le principe de l’égalité des droits, des opportunités, et des privilèges pour les hommes et pour les femmes, insiste sur l’éducation obligatoire, élimine les cas extrêmes de richesse et de pauvreté, abolit l’institution de la prêtrise, interdit l’esclavage, l’ascétisme, la mendicité et la vie monacale ; prescrit la monogamie, décourage le divorce, met l’accent sur la nécessité d’une stricte obéissance au gouvernement ; élève au rang de culte le travail accompli dans un esprit de service ; insiste sur la création ou le choix d’une langue auxiliaire internationale et trace les grandes lignes des institutions qui doivent établir et perpétuer la paix générale de l’humanité. »
Histoire de la foi bahá’íe en Centrafrique
Depuis 1958, la Foi Bahá’íe est devenue la troisième religion indépendante en République Centrafricaine, après l’Islam. Les Centrafricains autochtones ont reconnu en Bahá’u’lláh la Manifestation de Dieu de cette époque et se sont activement engagés dans la propagation de cette foi pour transformer la société mondiale. Ils voient les principes spirituels, moraux et intellectuels de Bahá’u’lláh comme des remèdes bénéfiques pour résoudre les problèmes du monde.
Les Bahá’ís de Centrafrique ont étendu leur présence dans presque toutes les 20 préfectures du pays, totalisant aujourd’hui plus de vingt mille adeptes. Ils travaillent dans trois domaines d’activités : l’expansion et la consolidation, l’action sociale et le développement en cours, sous la direction des Institutions nationales et locales de la Foi Bahá’íe. Ces institutions veillent au bien-être matériel et spirituel de la communauté bahá’íe, avec des membres élus annuellement pour assurer la direction et la continuité des efforts en faveur de la paix et de la prospérité.
L'Histoire de la foi en RCA
Expansion et consolidation
Action sociale & Discours en cours
COMMUNIONS AVEC NOTRE CRÉATEUR
Les enseignements bahá’ís nous disent qu’il n’y a rien de plus doux dans le monde de l’existence que la prière … Lorsque nous prions, nous parlons avec Dieu. Si nous aimons sincèrement quelqu’un, notre plus ardent désir est de nous retrouver près de lui et de converser avec lui. Notre prière devrait donc être une tendre conversation avec notre Créateur, le Dieu unique. Bahá’u’lláh dit : « Ô fils de lumière ! Oublie tout sauf moi et communie avec mon esprit. Ceci émane de l’essence de mon commandement, suis-le donc. »
Servir l'humanité
Les bahá’ís en Centrafrique et dans le monde entier agissent sur la base des principes d’unité et d’amour entre les hommes. Ils tentent modestement de participer à l’amélioration de leur quartier, de leur ville et de leur pays à travers des programmes visant le développement des capacités des enfants, des adolescents et des adultes. Ces programmes permettront d’amorcer un vaste processus de construction communautaire.
Dans cette optique, ils invitent leurs concitoyens, quelle que soit leur origine religieuse, ethnique, culturelle ou intellectuelle à les rejoindre et à s’engager avec eux. Le moteur de cette action mondiale se résume dans une citation de Bahá’u’lláh :
« L’amélioration du monde peut s’accomplir par des actes purs et bons, par une conduite louable et convenable. »